La société de demain

Publié le par Jérôme Jal.

La société de demain…

Je me lance,  je vous livre ma réflexion en quelques mots, car  les grands discours ne font que dissoudre les idées.  Mon carburant est ma rage contre l'injuste. Ma volonté de survie trouve sa source dans cette envie farouche d'ouvrir les yeux de ceux qui les ferment, cette quête peut-être insensée mais tellement belle de faire réagir, de faire sauter les chaperons* que nos élites mettent sur nos têtes.

La révolution industrielle, l’industrialisation de masse ont permis d’occuper la classe ouvrière. On lui a octroyé quelques acquis sociaux en guise de sucre d’orge. Le revers de la médaille est que l’homme loin d’être sage est dans une quête perpétuelle de "progrès".  Petit à petit sous couvert de soulager la classe ouvrière, les tâches  se sont automatisées. L’homme remplacé par la machine qu’il a lui-même créé, se prive donc lui-même de travail. Il s’agissait de manière déguisée de faire passer une pilule nommée rentabilité. Pilule que l’on associe aujourd’hui à celle de la compétitivité. Par ailleurs, tout ce que l’homme produit a vocation à être consommé, mais il produit toujours plus et offre de plus en plus de tentations à son prochain. Cependant pour consommer, il faut acheter, payer…  Or pour pouvoir payer il faut avoir de l’argent or sans travail pas d’argent. Enfin ça, c'est l'adage classique, le refrain qu'on nous sert depuis notre plus tendre enfance afin de bien nous formater.

Ma réflexion se porte ensuite  sur l’accaparation des richesses créées. Car l'homme est cupide, avarre, égocentrique, nombriliste. A mes yeux, il n’existe pas d’entreprises viables sans salariés, sans ouvriers.  Ce sont eux qui créent les richesses, pas les dirigeants seuls. Ils n’ont donc à mon sens pas à être les seul récompenses par des salaires indécents. Avez-vous remarquez que lorsqu’une entreprise fonctionne, il est exceptionnel que les employés y gagne un bonus. Alors que si celle-ci périclite ce sont les employés qui en paye le prix fort. Plus fort encore les dirigeants ont droit à des redistributions colossales et que ce soit tant en situation de réussite qu’en cas d’échec.

Ces captations servent à ces « élites » à continuer leur engraissage capitalisant.  Il n’y a donc  de fait qu’une issue pour les plus faibles et les classes populaires leur appauvrissement inexorable.

Lorsqu’on nous propose d’étendre notre temps de travail, par un temps de travail hebdomadaire rallongé, par nombre de trimestre augmentés pour l’accès à la retraite, on va à contre sens ce genre de dispositif ne peut qu’augmenter le chômage.  C’est mécanique.

Il me semble que des pistes majeures sont éludées par nos irresponsables politiques issus pourtant de soi-disant grandes écoles.  Pourquoi  me direz-vous ?

Par couardise sûrement, par volonté de laisser se creuser les écarts entre les classes sociales.

 Reconnaitre statutairement toute personne souhaitant rester au foyer pour s’occuper de ses enfants est pour moi un impératif et un enjeu majeur de société. S’occuper de son foyer doit être reconnu comme un travail à part entière et nécessite une réforme en ce sens des allocations familiales.  Cela permettrait aussi une meilleure cohésion familiale. Ce n’est pas à mon sens parce que l’on s’occupe de son foyer qu’on est inutile et coupé de la société.  Je dirais même qu’une société qui  comme celle d’aujourd’hui dénie le droit de s’occuper des siens à tout individu est une société vouée à l’échec, condamnée à dégénérer.

La dernière étant la réduction drastique du temps de travail hebdomadaire, associée à un raccourcissement du nombre de trimestre pour partir en retraite.  Pour avoir moins  de chômeurs, il faut libérer des emplois à défaut d’en créer. A quoi a t'il servi de créer des machines qui ne font que détruire l'emploi ?

 Il faut réfléchir à simplifier les aides sociales. Pour cela il me semble que la piste du revenu universel est la meilleure.

Il me reste bien d'autres pistes à évoquer, je les garde pour vos prochaines lectures.

 

Jérôme Jalinier

 

* chaperon : cache que l'on met sur la tête des faucon.

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