Aïe mon " Or tau gras feu"
Bonjour à toutes et tous,
Aujourd'hui, grâce à un ami et bescherelletamere.fr , j'ai découvert ceci:
Cela me fait d'autant plus mal, frémir, que pour moi un tantinet dysorthographique, voir légèrement dyslexique ( pour les gens de ma génération à l'école cela n'existait pas ou était caché) l'écriture est un réel exercice et effort. Mais il me plaît et je me soigne par le travail et la volonté. Certes, vous trouverez bien quelques écueils, que je m'efforcerai de corriger au fil de vos remarques. Il est normal de voir des erreurs ici ou là. On doit les accepter par ailleurs lorqu'une personne est dans l'incapacité de les corriger par elle-même. Cependant l'aide par un tiers, permet aussi de progresser. L'écriture, la lecture, élèments de langage par essence sont aussi facteurs de sociabilisation.
Mais il est inquiètant de voir le niveau baisser ainsi. Les instances en charge de l'enseignement semble avoir baissé les bras.
Alors une question me vient à l'esprit cette acceptation de l'échec fasse à l'enseignement de notre si jolie langue, la négation de l'oeuvre littéraire, la paupérisation culturelle des lettres de nos jours, ne serait-elle pas une volonté de nos élites?
Je m'explique:
Plus nous sommes incultes, ignares, ayant une facheuse tendance à l'illétrisme, au goinfrage de toutes ces insipides télés réalités, plus nous sommes dépendant de cette élite: Moins d'autonomie, plus de moutons! Mais n'existe t'il pas un taux de "con-pression" maximal?
Aujourdhui il sembe indispensable de remanier les outils d'apprentissage de la langue, pas de réformer l'orthographe par le bas, mais d'établir des liens entre l'orthographe, la société et les moyens de communication d'aujourd'hui.
Chaque élèment de langage peut-être compris par l'autre dès lors qu'il lui est enseigné. cela contribue à renforcer les échanges, à éviter les messages erronés et les incompréhensions.
Sur l'affiche ci-dessus, certes malgré une orthographe plus que défaillante, nous arrivons à décrypter le message, car intuitivement nous faisons la relation entre ce que nous avons appris, mémorisé, et l'intention de l'auteur quant à l'information qu'il a souhaité nous transmettre.
Cependant les codes employés par celui-ci ne correspondant pas aux standards habituels, toute personne étrangère à ceux-ci n'en saisira forcément pas le sens.
Il est aisé de voir aujourd'hui, de quelle façon chaque élite joue d'un langage qui lui est propre celui que l'on dénomme bien souvent "didactique". Vous savez ces éléments de langage qui font que nous avons l'impression d'être écarté.
Pour exemples, il nous suffit d'essayer d'aller en profondeur dans chacun des contrats auxquels nous sommes liés, d'essayer de lire quelques circulaires soit de l'éducation nationale, soit tout simplement celles des nombreuses normes imposées.
Il n'est donc pas étonnant qu'au travers de tels écueils, l'individualisme soit prégnant, que les luttes soient plus difficiles.
Je ne donne ici que mon point de vue, mais effectivement il me semble que cette dysorthographie, programmée, organisée contribue à faire de nous des masses aisément manipulables.
Jérôme Jalinier.